Tomber enceinte à 38 ans : à quoi s’attendre ?

Tomber enceinte à 38 ans


Ça y est, c’est décidé ! Vous êtes prête à fonder une famille ?

A 38 ans, certaines d’entre vous auront la chance de tomber enceinte naturellement au bout de quelques mois d’essais. Pour les autres, les choses risquent de s’avérer plus compliquées. En effet, le corps de la femme est régit par une horloge biologique qui ne cesse de tourner.

Tomber enceinte : une course contre la montre

A l’approche de la quarantaine, les ovaires ne sont plus tout jeunes. Pour la science, ils seraient même en fin de vie à partir de 40 ans.

Les ovaires seraient même génétiquement programmés à détruire les ovocytes restants dans la réserve ovarienne à ce stade de la vie afin de préparer le corps à la ménopause.

Bien souvent, les cycles deviennent irréguliers et l’ovulation n’est pas toujours de qualité.

Car rappelons le ! L’âge idéal selon les scientifiques pour tomber enceinte se situe entre 20 et 25 ans. Ensuite, les ovocytes commencent à vieillir. Leur qualité cesse d’être optimale.

A partir de 40 ans, les ovules présentent aussi plus de malformations, élevant ainsi le nombre de fausse-couches.

Attention, vos pensées peuvent vous jouer des tours

Si à 38 ans vous avez peur d'avoir des complications pour tomber enceinte, c'est peut-être dans votre tête que ca va se passer. Parce que physiquement, vos chances de tomber enceinte sont encore élevées !

Le problème c'est que plus on tarde à tomber enceinte, plus on y pense et plus on stresse, c’est un cercle vicieux qui peut avoir de réelles conséquences sur le physique. Le stress affecte l’équilibre hormonal, ce qui peut engendrer une absence ou une irrégularité des règles ou encore décaler l’ovulation.

Les hommes ne sont pas épargnés non plus. Les testicules (donc la fabrication des spermatozoïdes) sont sous le contrôle de l’hypophyse, qui peut être affectée en cas de stress.

Les difficultés de la vie quotidienne peuvent générées un stress important. Alors, il ne faut pas être obnubilée par le fait de tomber enceinte, chaque rapport sexuel ne doit pas être fait dans le seul but d’être fécondée, il faut réapprendre à se faire plaisir tout en se libérant du stress. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire, alors si cela vous paraît insurmontable, n’hésitez pas à en parler à un psychothérapeute.

Quels sont les recours pour tomber enceinte à 40 ans ?

Une fois votre décision prise, consultez rapidement votre gynécologue ! Ce sera l’occasion pour vous de faire un check-up de votre santé et d’améliorer votre hygiène de vie, comme arrêter de fumer par exemple.

Très rapidement, votre gynécologue vous demandera d’effectuer un bilan de fertilité : dosages hormonaux, exploration de l’utérus et des trompes pour vous; spermogramme pour votre compagnon.

Plusieurs techniques de procréation médicalement assistée pourront vous être proposées pour concevoir un bébé plus rapidement : stimulation ovarienne, insémination artificielle, FIV, …

Il est important de commencer les traitements le plus tôt possible car à 42 ans, la sécurité sociale cesse de prendre en charge les parcours de PMA.

Rappelons que face à la fertilité, rien n’est joué d’avance. Il est important de garder espoir… jusqu’au bout ! La vie est faite de surprises, ne l’oubliez pas !

Comprendre son cycle menstruel et l’ovulation

Comprendre le fonctionnement de son corps et en particulier celui de son cycle est important pour tomber enceinte. Voici les différentes phases du cycle menstruel :

La phase menstruelle

Elle est facile à identifier, c’est le premier jour des règles. Quand il n’y a pas fécondation, le corps évacue l’ovule et l’endomètre par le sang menstruel. Les règles durent de 3 à 7 jours. Les taux d’hormones sont au plus bas.

La phase folliculaire

Cette phase qui suit les menstruations dure entre 9 et 10 jours (mais pour un cycle de 35 jours, elle pourra durer 20 jours).

A la fin des règles, un des nombreux follicules de l’ovaire croît jusqu’à la libération de l’ovule (appelé également ovocyte). La paroi utérine s’épaissit grâce à l’augmentation d’oestrogènes. Ce sont les ovaires qui sécrètent cette hormone. La FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) va assurer le développement des follicules pour que l’un d’entre eux devienne mature.

La phase ovulatoire (ou ovulation)

Elle dure 4 jours. Le taux d’œstrogène continue d’augmenter et entraîne un pic de LH (Hormone Lutéinisante). Ce pic sert à finir la maturation et la libération de l’ovule. L’ovulation arrive en moyenne le 14e jour de votre cycle.

Mais en fonction de la longueur de votre cycle, elle pourra arriver à un autre moment. Certaines femmes ressentent une douleur au moment de l’ovulation. En tout cas, c’est le moment pour avoir des rapports sexuels si vous souhaitez être enceinte.

Phase lutéale

Cette troisième phase qui dure environ quatre jours vient terminer le cycle.

L’ovule se déplace vers l’utérus où il peut vivre 24 heures. Les spermatozoïdes vivent en général trois à cinq jours.

Le follicule commence à produire de la progestérone qui sert à préparer la paroi utérine à accueillir l’embryon (ovule fécondé). Le follicule vide commence alors à dégénérer et se transforme en corps jaune, son rôle est de préparer la muqueuse utérine à une éventuelle grossesse.

Pour repérer l’ovulation, vous pouvez prendre votre température. Elle est légèrement plus élevée les jours précédents l’ovulation.

Vos glaires peuvent également être une aide, elles sont plutôt liquides et très fluides pendant l’ovulation.

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