Comment survivre à la première année de son enfant ?

Mes conseils pour passer la 1ère année de bébé sans crise


Ma fille a eu un an. Une année s’est écoulée depuis que je lui ai donné la vie. J’ai entendu tellement de choses sur les douze premiers mois d’un enfant que je me suis volontairement éloignée des idées reçues pour vivre pleinement cette année folle. Une chose est sûre : elle passe à la vitesse de l’éclair ! Je tenais à écrire cet article parce que comme tu le sais l’étape bébé ce n’est clairement pas mon truc (c’est pour cela que je ne recommencerai pas) mais j’ai survécu.

Néanmoins, j’ai traversé des zones de turbulences, des moments de détresse totale que j’ai essayé de vivre le plus confortablement possible. Parce que ce sont des états temporaires alors ce billet est là pour te rassurer un peu : c’est dur mais cela vaut le coup (au moins une fois on est d’accord).

Il n’y a pas de norme

Ma fille m’a appris que chaque enfant est différent : il faut donc savoir s’adapter. Par exemple, elle a arrêté le lait très tôt et il ne lui reste plus qu’un biberon par jour : je ne m’attendais pas à cela du tout. Je pensais qu’elle franchirait les étapes naturellement et ce n’est absolument pas le cas. Il faut donc éviter de comparer son enfant car cela peut être une réelle source de stress surtout quand le notre est un peu « différent ».

J’évite les remarques « préconçues » par exemple : « tu verras quand il y aura le terrible two, elle deviendra un petit monstre » ou encore « tu verras il y a une période où elle refusera de manger » sans oublier « quand elle ira à l’école tu seras nostalgique et tu voudras un deuxième ». Je garde mon calme (de moins en moins à vrai dire) mais ma fille ce n’est pas TOUS les bébés et moi je ne suis pas TOUTES les mamans, mon seuil de fatigue est sans doute différent des autres. Ce qui est difficile pour moi ne l’est pas forcément pour l’une d’entre vous. 

Vous me verrez jamais donner un avis que l’on ne m’a pas demandé sur un enfant car il y a tellement de paramètres à prendre en compte que pour moi c’est délicat. Par exemple, les nuits hachées de ma fille ne m’ont jamais dérangées alors que pour mon mari ce fut très très dur ! Les bobos de l’hiver m’ont littéralement épuisés alors que quand j’y pense elle a été bien résistante car elle a été absente qu’une seule fois pour une fièvre qui ne descendait pas.

Aujourd’hui, c’est devenue une petite fille et le bébé s’éloigne progressivement. Il y a quelques semaines avec mon mari nous étions en train de rigoler en passant à notre tête l’année dernière à la même date avec notre enfant qui hurlait à la mort. Il m’a regardé en disant : « tu vois je te l’avais dit qu’un jour on en rirait … ». C’est vrai on a fini par en rire … un an plus tard (pas sur le coup je te rassure).

Il n’y a pas de mauvais choix

Chacun élève ses enfants selon ses propres valeurs et convictions. Je ne porte jamais de jugement sur les choix des autres mais je me réserve le droit de ne pas supporter les actes qui me dérangent (par exemple l’impolitesse ou le manque de respect). Je participe actuellement à des ateliers sur la communication bienveillante et la parentalité positive, je vous en parlerai bientôt de mon ressenti. Ce n’est pas la meilleure éducation, c’est juste ce que j’ai choisi pour ma fille et qu’avec l’aide de son papa nous nous nous efforçons d’appliquer au quotidien.

Pour l’instant, je ne peux pas dire si cela à un impact car j’ai une petite fille assez coopérative à qui je laisse la liberté de vivre. Dans la mesure du possible, elle est autonome dans ses activités et lorsqu’il faut un cadrage (et un recadrage) nous ne sommes pas loin. J’avais réfléchi bien avant sa naissance les contours de son éducation et j’essaie de m’y tenir et de défendre mes idées. Je ne m’épuise plus à crier quand on émet une réflexion sur ma manière de faire : j’ai opté pour l’indifférence.

Il n’y a pas de mère parfaite

Bien que nous soyons dans une époque de surexposition permanente avec les réseaux sociaux soyons clairs : des moments difficiles en tant que mère tu vivras. Des instants de solitude, de doutes, de frayeur et d’incompréhension. Je n’ai jamais culpabilisé de parfois être saturer de mon rôle de mère : j’estime avoir le droit de souffler, de prendre soin de moi sans penser à ma fille.

J’ai essayé de ne pas changer : je me maquille tous les jours, je vais chez le coiffeur tous les mois et j’ai une tonnes de fringues et de sacs. Je ne pourrai jamais être cette mère qui fait tout bien parce que justement ce n’est pas moi. Je m’octroie des moments plaisirs et vous savez que je ne suis pas fan des sorties maman/bébé avec d’autres mamans. J’apprécie ces moments en tête à tête avec elle et mes proches tout en fuyant les endroits où pleins de bébés se concentrent (sauf au parc).

Je ne vais jamais à l’encontre de mes convictions tout étant souple parfois car évidemment ma fille a le droit de s’exprimer : si un jour elle me réclame Kizou je ferai un effort (un petit par contre). Je suis une maman introvertie et je l’assume complètement, j’ai besoin des moments de solitude assez souvent bien que je m’efforce d’avoir une vie sociale.

Tout cela pour dire que cette première année et même les suivantes sont uniques. J’avance sans regret sur cette période bébé, je suis heureuse de la voir grandir et je ne pense pas à la vie qu’elle aura plus tard. Je vis chaque moment intensément, je mets les mots sur mes difficultés pour ne pas rester dessus pendant des jours et on passe à autre chose. Il est nécessaire de croire en soi, d’assumer chacun de ses choix et de se rappeler que même en cas d’erreurs il est toujours possible de revenir en arrière et de réparer les choses. Cette première année avec ma fille a été doucement difficile par son intensité mais surtout incroyablement magique par ses sourires. 

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